Cursus :
Professeur en biologie cellulaire à la faculté de médecine de l’Université Tufts de Boston (USA).
Ana Soto a découvert que la lignée cellulaire de cancer du sein sur lequel elle travaillait depuis un certain temps proliférait de manière aberrante. Ele soumit son protocole de travail à une investigation digne d’un détective. En 1991, elle finit par mettre la main sur le coupable : la para-nonylphénol (un composé de la famille des alkylphénols), un « banal » additif aux plastiques, utilisé au laboratoire et ailleurs.
Ce composé agit en fait comme une hormone et stimule la croissance des cellules malignes et est en mesure de perturber tout l’équilibre hormonal.
Publications :
Soto AM, Sonnenschein C. The somatic mutation theory of cancer: growing problems with the paradigm? BioEssays 26:1097–1107, 2004