Conférence donnée lors du colloque: "santé mentale, société, cognition"
Organisateurs : Antoinette Prouteau, Florence Weber et Frédéric Worms
Avec le soutien de la Chaire CNSA handicap psychique et décision pour autrui (ENS-EHESP), la CNSA, l’UNAFAM, La DREES, la Maison des Sciences Sociales du Handicap , le Centre Maurice Halbwachs, le CIRPHLES et le Labex TRANSFERS
Fabrice Gzil met en évidence la vitalité des réflexions portant sur les problèmes éthiques et juridiques soulevés par la maladie d’Alzheimer. Son intervention s’articule autour de la question du respect de l’autonomie lorsque celle-ci est fragilisée par la maladie. Comment la maladie d’Alzheimer affecte-t-elle la capacité d’autonomie des personnes ? A partir de quand la question de la décision pour autrui se pose-t-elle et comment? Les interrogations des familles et des cliniciens chargés d’évaluer les capacités décisionnelles des personnes soulignent combien cette évaluation de la capacité d’autonomie est au cœur d’un dilemme entre autonomie de la personne et laisser agir ou protéger, question à la fois juridique et philosophique. Partant d’une réflexion sur les différentes définitions données de la notion de capacité d’autonomie, F. Gzil plaide pour une articulation des trois dimensions de l’autonomie : fonctionnelle, morale et sociale. Il propose d’examiner comment, dans la jurisprudence, ces questions sont tranchées et quels sont les critères retenus dans ces processus de décision.
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Cursus :
Fabrice Gzil est enseignant-chercheur en philosophie de la médecine à l’Université Paris Diderot. Il est responsable du pôle Etudes et recherches de la Fondation Médéric Alzheimer. Il est l'auteur d'une thèse de doctorat sur les problèmes philosophiques soulevés par la maladie d'Alzheimer.
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