L’histoire de l’écriture des Vénètes (et surtout l’interprétation que nous en donnons aujourd’hui) est étroitement liée à l’existence du sanctuaire d’Este consacré à Reitia, une déesse qui, au moins dans ce contexte, semble se caractériser comme la divinité spécialisée dans l’art d’écrire; à elle sont adressées des reproductions en bronze de tablettes et de stylets, avec des séquences alphabétiques, des syllabaires et des inscriptions complexes de dédicaces. C’est probablement dans ce sanctuaire qu’on doit chercher l’école d’écriture responsable de la réforme qui, à la fin du VIème siècle avant J.-C., a porté les Vénètes à adopter un système complexe de ponctuation syllabique de dérivation étrusque (qui, semble-t-il, en Etrurie aussi, est apparu dans un contexte de sanctuaire, celui de Portonaccio à Véies). Les nombreuses découvertes récentes, pourtant, ont modifié le cadre traditionnel de l’histoire de l’écriture vénète, en révélant l’existence maintenant assurée d’une phase intermédiaire entre la première et la seconde phase, détachant ainsi l’adoption de la ponctuation syllabique du changement graphique qui rend les dentales. De la même façon, émerge alors toute une série de solutions alphabétiques locales, qui font penser que la stabilisation de l’écriture est arrivée de fait seulement là où existait une importante autorité politique (Padoue) ou religieuse (Este) capable de fonctionner comme un point de référence obligé.
La storia della scrittura dei Veneti (e soprattutto l’interpretazione che ne diamo oggi) è strettamente legata alla presenza del santuario di Reitia ad Este, una dea che, almeno in quel contesto, sembra caratterizzarsi come depositaria dell’arte scrittoria; a lei sono dedicate riproduzioni in bronzo di tavolette e stili, con sequenze alfabetiche, sillabari e complesse iscrizioni di dedica. È probabilmente proprio presso questo santuario che deve cercarsi la scuola scrittoria responsabile della riforma che, sul finire del VI secolo a.C., portò i Veneti ad adottare un complesso sistema di interpunzione sillabica di derivazione etrusca (che, a quanto sembra, anche in Etruria vide la sua nascita in un ambiente santuariale, quello del Portonaccio di Veio). Le numerose scoperte recenti, tuttavia, hanno modificato il quadro tradizionale della storia della scrittura venetica, rivelando l’esistenza ormai consolidata di una fase intermedia fra la prima e la seconda fase, svincolando così l’adozione dell’interpunzione sillabica dalla modifica nella convenzione grafica per la resa delle dentali. Allo stesso modo, sta emergendo una enorme varietà di soluzioni alfabetiche locali, che fanno pensare che la stabilizzazione della scrittura fosse avvenuta di fatto solo lì dove esisteva un’importante autorità politica (Padova) o religiosa (Este) in grado di fungere da punto di riferimento obbligato.
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Enrico Benelli est chercheur à l'Institut d'Études sur les Civilisations Italiques de la Méditerranée Ancienne (ISCIMA) en Italie.
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