Conférence dans le cadre du Séminaire "Expériences de pensée : pratiques et conséquences" du Centre de Recherches sur les Relations entre Philosophie, Littérature et Morale (CRRLPM)
Les expériences de pensée ont submergé la philosophie et son histoire. La Chambre chinoise de Searle, la Marie de Jackson et la Marie de Dennett, la Terres Jumelle de Putman, différentes variations du Cerveau-dans-une-cuve, la violoniste de Thomson, et un bon nombre de zombies hantent les cours de philosophie. Les historiens de la philosophie ont eux aussi commencé à parler d’expériences de pensée à propos de l’état de nature du Malin Génie, du problème de Molyneux, de l’Âne de Buridan, du Moulin de Leibniz, de l’Anneau de Gygès, du Bateau de Huygens ou de celui de Thésée, etc. La science-fiction, voire la fiction littéraire en général, sont elles aussi parfois appréhendées comme des expériences de pensée.
Il en résulte une telle confusion qu’on peut avoir aujourd’hui l’impression qu’il serait judicieux de remplacer la question "Qu’est-ce qu’une expérience de pensée ?" par la question "Qu’est-ce qui n’est pas une expérience de pensée ?". C’est pourtant bien à la première de ces deux questions que Sophie Roux se propose de répondre dans cette conférence.
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Institutions : Ecole normale supérieure-PSL
Cursus :
Sophie Roux est une philosophe française contemporaine qui a travaillé en histoire et philosophie des sciences. Elle a été maître de conférences à l'Université Grenoble-II, où elle a codirigé l'équipe d'accueil Philosophie, Langages & Cognition. Depuis 2012, elle est professeure à l'École normale supérieure.
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