Conférence de Catherine Coquio dans le cadre du Colloque "J’ai tué" : Violence guerrière et fiction
Organisé par : Déborah Lévy-Bertherat (ENS) et Pierre Schoentjes (Gand)
"Il s’agit d’aborder la question de la représentation des tueurs et de l’acte de tuerie – et plus particulièrement des miliciens dits Interahamwe – en confrontant le corpus testimonial et le corpus littéraire, en particulier fictionnel, qui les fait apparaître. Ceci afin de saisir ce que ces textes nous donnent à comprendre (ou pas) de ce qui se montre dans cette violence-là. Je distinguerai, pour le premier corpus, entre les témoignages des tueurs, ceux des victimes et ceux des tiers – en m’appuyant surtout sur la trilogie de Jean Hatzfeld – et, pour le second, après un rapide état des lieux de la production rwandaise et non rwandaise, je ferai apparaître les enjeux relatifs à la poétique et au vécu de l’auteur, en interrogeant le cas du roman du jeune écrivain rwandais Gilbert Gatore, Le Passé devant soi, et sa réception française et rwandaise."
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Cursus :
Catherine Coquio est professeur à l’université Paris 7, responsable du groupe de recherches Littérature et savoirs à l’épreuve de la violence politique. Génocide et transmission, présidente de l’Association internationale de recherche sur les crimes contre l’humanité et les génocides (Aircrige).
Ses domaines d'enseignement sont : Littératures comparées XIXe-XXIe, du romantisme au contemporain. Théorie critique, philosophie et sciences humaines. Littérature et politique, écritures de l’histoire, cultures de la mémoire, témoignage, postcolonialité. Domaines occidental et africain.
Cliquer ICI pour fermerDernière mise à jour : 13/03/2015