Géophysicien marin de tout premier plan, Roland Schlich témoigne de l'aventure humaine et scientifique que fut la station Charcot.
Il y a cinquante ans, dans le cadre de l’Année géophysique internationale (1957-1959), douze nations conjuguèrent leurs efforts dans un vaste programme de recherche afin de percer les mystères du continent blanc. Avec des moyens dérisoires et sans possibilité de relève, trois jeunes chercheurs français (Jacques Dubois, Claude Lorius et Roland Schlich) participèrent à cette expédition scientifique en prenant le risque d’hiverner une année entière en plein cœur de l’Antarctique, dans une baraque en aluminium de 24 mètres carrés enterrée sous la glace : la station Charcot.
Leur mission : étudier les phénomènes géomagnétiques, la glaciologie et la météorologie de cette partie du monde. Sans le savoir, ils jetèrent les bases d’une nouvelle science : la climatologie.
Cursus :
Spécialiste en géophysique et géologie marines, Roland Schlich est diplômé de l’IPGS, l’Institut de Physique du Globe de Strasbourg. Il en a été le directeur pendant 17 ans et est à l’origine de la création, en 1997, de l’EOST, l’Ecole et Observatoire des Sciences de la Terre.
Géophysicien marin de tout premier plan dont le nom reste attaché au déchiffrage de l'histoire de l'un des grands océans, l'Océan Indien. La synthèse des données géophysiques qu'il a lui-même recueillies lui a permis d'établir la paléogéographie de cet océan depuis130 millions d'années.
Roland Schlich est décédé le 28 avril 2016.
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