Conférence de Sarah Troublé dans le cadre de Neurosciences et psychiatrie : approches historiques et philosophiques du Colloque international organisé par Claude Debru et Mireille Delbraccio
Les troubles schizophréniques, et en particulier les délires qui les caractérisent fréquemment, ont classiquement été décrits comme une perte de contact avec la réalité. Plusieurs modèles neurocognitifs visent aujourd’hui à rendre compte de cette perte de la réalité en dégageant, à l’origine de la formation du délire dans la schizophrénie, des déficits affectant la sphère de la perception et de l’action. La tradition de la psychiatrie phénoménologique, en plaçant l’accent sur la description des expériences subjectives propres à la psychose, et en transformant la notion classique de perte de la réalité, peut fournir des outils conceptuels et cliniques pour une discussion de ces hypothèses neurocognitives.
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Cursus :
Sarah Troubé est ATER à l'université Paris Diderot.
Cliquer ICI pour fermerDernière mise à jour : 23/12/2014