Dans le cadre de la réflexion menée lors du colloque Rwanda 1994-2014 : récits, constructions mémorielles et écritures de l’histoire, Laure Coret s'interroge sur les écrits de témoins du génocide rwandais, en particulier ceux de Berthe Kayitesi et Elise Rida Musomandera. Elle pose en particulier la question du rôle du "témoignaire", la personne qui reçoit le témoignage, celle à qui celui-ci est destiné.
Laure Coret analyse notamment le phénomène de création d'une nouvelle langue pour exprimer le traumatisme, en convoquant les théories d'Esther Mujawayo et Régine Waintrater et en évoquant les ouvrages de Souâd Belhaddad.
Colloque organisé conjointement par le Cerilac (Université Paris-Diderot), le CHCSC (Université de Saint-Quentin-en-Yvelines), le Labex Cap (Université Paris 1), le CPTC (Université de Bourgogne), l'ESPE Paris (Université Paris-Sorbonne) et le French and francophone Studies du Bates College.
Voir aussi
|
Cursus :
Laure Coret est enseignante. Titulaire d’une thèse de doctorat consacrée aux œuvres des génocides et des crimes contre l’humanité en littérature comparée, elle a participé aux travaux de l’Association Internationale de Recherche sur les Crimes contre l’Humanité et les Génocides (Aircrige), notamment au sein du recueil collectif Rwanda 2004 : témoignage et littérature (Lendemains, 2005). Elle a dirigé Rwanda 1994-2004, des faits, des mots, des œuvres aux éditions de L’Harmattan dans la collection de Jean-Louis Déotte (2005) et participé à la revue Europe dirigée par Pierre Bayard (Ecrire l’Extrême, la littérature et l’art face aux crimes de masse, 2006). Elle est l’auteure de la préface et de la postface du témoignage d’Elise Rida, Le Livre d’Elise, paru en mai 2014 aux éditions Belles Lettres, dans la collection « Mémoires de Guerre ».
Cliquer ICI pour fermerDernière mise à jour : 13/03/2015