Exposé de Jean Petitot dans le cadre du "Séminaire de philosophie et mathématiques 2016 ayant pour thème "passion des formes: le qualitatif en mathématiques".
Au milieu des années 1960, René Thom commença à rédiger ses premiers textes sur les applications à la morphogenèse en biologie et à la syntaxe actantielle en linguistique de la théorie des déploiements universels de singularités de fonctions differentiables et de la stabilité structurelle.
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Cursus :
Jean Petitot est directeur d'études au Centre d'Analyse et de Mathématique Sociales (CAMS) de l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS) et fut directeur du Centre de Recherche en Épistémologie Appliquée (CRÉA) de l'École polytechnique de 2000 à 2006. De 2006 à 2009 il a été professeur au département d'humanités et de sciences sociales de l'École polytechnique.
Ses travaux portent sur l'épistémologie des mathématiques et de la physique mathématique, les modèles morphodynamiques cognitifs et connexionnistes, les systèmes complexes, la géométrie différentielle, la phénoménologie naturalisée.
Il a également travaillé sur la généalogie théorique du structuralisme, mettant l'accent sur l'existence, à côté de l'origine linguistique bien connue, d'une filiation naturaliste et morphodynamique présente surtout chez Lévi-Strauss. Dans ce contexte, il s'est intéressé aux incursions de l'anthropologue dans la formalisation mathématique, et notamment à la formule canonique du mythe.
Il est fait Chevalier de l'Ordre national du Mérite en 1998.
Dernière mise à jour : 19/04/2016