Exposé de Javier Fernández Sebastián lors de l'inauguration du Centre européen d’études républicaines (CÈDRE).
Pendant des siècles, parler de république –ou plutôt de républiques, au pluriel– dans les mondes hispaniques équivalait à se référer à la bonne gouvernance des nombreuses communautés qui composaient le corps politique de la monarchie catholique. Même si la plupart des écrivains espagnols au cours de l'ère moderne ont montré une attitude hostile (antipolitique) envers les enseignements de Machiavel, on retrouve dans la littérature concernant les affaires publiques et le bien commun des traces de traditions anciennes de la pensée liées à l'imaginaire républicain classique, notamment dans sa version cicéronienne. De la fin du XVIIIe siècle et surtout depuis le début du XIXe siècle, la crise de la monarchie a donné lieu à un flot de nouvelles idées et de nouvelles expériences qui ont transformé la région en un vaste laboratoire politique dans lequel les formes républicaines de gouvernement, tout particulièrement en Amérique, ont atteint un développement remarquable.
Voir aussi
|
Cursus :
Javier Fernández Sebastián est professeur d’Histoire de la Pensée Politique à l’Universidad del País Vasco (Bilbao). il est spécialisé en histoire des concepts et langages politiques.
Il dirige depuis plusieurs années le projet "Iberconceptos" qui réunit un groupe important d’universitaires européens et américains.
Cliquer ICI pour fermerDernière mise à jour : 09/02/2017