Exposé de Yannick Bosk lors de l'inauguration du Centre européen d’études républicaines (CÈDRE).
Paine et nombre de ses contemporains jugeraient probablement que la notion de « république sociale » est un pléonasme. À leurs yeux en effet, la république n'est pas principalement une forme de gouvernement. Elle consiste d'abord dans ce que nous nommons aujourd'hui des « droits sociaux » puisqu'ils sont constitutifs de l'idée de liberté qu'une république doit garantir. Selon Paine, une république implique que les êtres humains qui la composent aient à leur disposition de quoi vivre dignement. Il imagine pour cela la création d'un fonds national sur lequel sera prélevée une somme d'argent attribuée à toute personne, riche ou pauvre indistinctement selon le principe d'universalité, ce que nous appelons aujourd'hui l'allocation universelle ou le revenu d'existence. Pour justifier cette mesure, Paine s'appuie sur les principes du droit naturel, inscrits dans la Déclaration, et sur une critique de l'appropriation.
Catégories: Modernités républicaines
Mot-clés : Liberté, La République, universalité, 18ème siècle, société humaine, propriété, républicanisme, Montesquieu
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Université de Rouen
Maître de conférences
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Cursus :
Yannick Bosc est maître de conférences en histoire moderne et de la Révolution française à l'Université de Rouen. Il a reçu sa thèse de doctorat de l'Université d’Aix-Marseille.
Ses thèmes de recherche sont : Révolution française ; républicanismes et problématiques du droit naturel ; propriété et communs ; historiographie de la Révolution française.
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Dernière mise à jour : 12/05/2017
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