Présentation du travail des chercheurs au sein du Laboratoire de Recherche des Musées de France.
Cursus :
Ancien élève de l’Ecole Normale Supérieure de Saint-Cloud, Phillippe Walter soutient sa thèse à Toulouse consacrée aux altérations du silex. Il intègre le CNRS en 1995 au Centre de recherche et de restauration des musées de France, implanté dans les sous-sols du Palais du Louvre. Il y développe des méthodes d’analyse originales et adaptées à l’étude des œuvres du patrimoine, avec l’accélérateur de particules Aglaé, le rayonnement synchrotron et des appareils portatifs permettant d’étudier les œuvres in situ, surtout en Egypte et en Chine.
Passionné d’archéologie, Philippe Walter s’intéresse depuis son entrée au CNRS à la fabrication des produits pour la beauté et la santé durant l’Antiquité. En partenariat avec L’Oréal-Recherche, il étudie de minuscules échantillons de maquillage parfaitement conservés, retrouvés dans des tombeaux égyptiens, grecs et romains. Leur analyse révèle la complexité des synthèses chimiques par voie aqueuse qui ont été développées il y a plus de 4000 ans : déjà une vraie chimie ! Très valorisées, présentées lors d’expositions au Caire et à Paris, ces découvertes ont modifié notre regard sur l’histoire de la chimie et sur les relations entre l’art, les sciences et les sociétés. (source: http://www.canal-u.tv/auteurs/walter_philippe)
Philippe Walter est médaillé d'argent du CNRS en 2008.
Cliquer ICI pour fermerDernière mise à jour : 16/02/2017