Rencontre avec Simone Veil, le 13 mai 2005, lors de la Semaine de commémoration et de réflexion sur la Shoah à l'ENS, présentée par Dan Arbib.
Simone Veil nous offre ici son témoignage personnel sur sa déportation à Auschwitz.
Simone Veil, née à Nice en 1927, est déportée à Auschwitz à 17 ans, en 1944. Au retour du camp, elle entreprend des études de droit puis se dirige vers la magistrature. Elle est la première femme secrétaire générale du Conseil supérieur de la magistrature en 1970. Elle devient ministre de la Santé de 1974 à 1979. Pour les Français, son nom reste attaché à la loi sur le droit à l’avortement de 1975, qu’elle fait passer au Parlement après une âpre bataille. Candidate centriste, elle est élue au Parlement européen en 1979. Élue présidente de cette Assemblée de 1979 à 1982, elle y défend sa vision fédéraliste et supranationale de l’Europe et insiste sur les enjeux de la paix, de la liberté, du bien-être pour les peuples qui la composent.
Cursus :
Simone Veil née Jacob le 13 juillet 1927 à Nice et morte le 30 juin 2017 à Paris, est une femme politique française.
Rescapée de la Shoah, elle entre dans la magistrature comme haut fonctionnaire jusqu'à sa nomination comme ministre de la Santé, en mai 1974. À ce poste, elle fait notamment adopter la « loi Veil », promulguée le 17 janvier 1975, qui dépénalise le recours par une femme à l'interruption volontaire de grossesse.
De 1979 à 1982, elle est la première présidente du Parlement européen, nouvellement élu au suffrage universel. Elle est ministre d'État, ministre des Affaires sociales, de la Santé et de la Ville, et « numéro deux » dans le gouvernement Édouard Balladur, puis siège au Conseil constitutionnel de 1998 à 2007. Élue à l'Académie française le 20 novembre 2008, elle y est reçue solennellement le 18 mars 2010 par Jean d'Ormesson.
Dernière mise à jour : 30/06/2017