Accueil/ expose
Time
jeudi 28 septembre 2017

Loading the player...
Descriptif

Conférence de John Campbell dans le cadre des conférences et Prix Jean Nicod 2017 sur le thème "How Language Enters Perception", cycle de quatre conférences. 

Deuxième Partie : Time

Perceptual experience has a certain finality, in this sense:  when you see something happen, it’s happened, and it’s now beyond the reach of agency whether it happened or not.  In ordinary perceptual experience, the time-order of the world unrolls before us, and things in the past can’t be changed.  This seems to be an immediately recognizable and pervasive aspect of human experience.  I argue that this is not so for much of animal perceptual experience.  Consider for example a hypothetical animal the temporal structure of whose experience is grounded entirely in its possession of a circadian clock.  The clock can represent only phases; a honeybee, for example, might be able to represent only, ‘marmalade on the balcony at 10.00am’, without making any distinction between 10.00am on one day and 10.00am on another.  Here the time of day is a repeatable phase, and the animal could in principle act to affect whether there is marmalade at 10.00am; any limitation on its powers in this regard is not due merely to the temporal location of the marmalade.  The ‘finality’ of human perceptual experience is not shared by this animal.  I argue that this point is not affected when we consider other timing systems generally found in animals.  The finality of ordinary perceptual experience seems to be grounded in our grasp of a shared language in which temporally structured narratives of events can be generated.

Voir aussi


  • Space and Language
    John Campbell
  • Tool Use
    John Campbell
  • Joint Attention
    John Campbell
  • Space and Language
    John Campbell
  • Tool Use
    John Campbell
  • Joint Attention
    John Campbell
Auteur(s)
John Campbell
Université de Californie - Berkeley
Professeur

Plus sur cet auteur
Voir la fiche de l'auteur

Cursus :

John Campbell est professeur de philosophie à l’université de Californie à Berkeley. 

Son travail s’articule autour de deux grands thèmes. Le plus récent porte sur la relation entre notre capacité imaginative à comprendre l’esprit et la conception que nous avons des relations causales entre les états mentaux. Alors que notre capacité imaginative est indépendante d’une connaissance scientifique de l'esprit, la conception causale s’inscrit dans une démarche scientifique. On peut ainsi comparer les expériences visuelles et l’information visuelle dans le cerveau, ou encore s’intéresser aux relations entre les facteurs psychologiques et biologiques en psychiatrie. Un autre thème central dans son travail porte sur la relation entre les expériences visuelles et la capacité de faire référence à des objets concrets.

Dans ses livres Reference and Consciousness (2002) et Berkeley’s Puzzle (2014, co-écrit avec Quassim Cassam), John Campbell défend l’hypothèse que l’attention consciente est à l’origine de la référence aux objets concrets. Pour cette raison, nous ne devons pas concevoir les expériences visuelles comme de simples sensations qui représentent une scène observée, mais bien comme une relation entre un sujet et la scène elle-même.

John Campbell a donné les conférences Whitehead à Harvard, il a été membre du Center for Advanced Study à Stanford et il a obtenu des financements de la fondation Guggenheim, du NEH et de la British Academy. Il a reçu le Prix Jean Nicod 2017.

Cliquer ICI pour fermer
Annexes
Téléchargements :
   - Télécharger la vidéo
   - Télécharger l'audio (mp3)

Dernière mise à jour : 15/12/2017