Première table-ronde de la Journée d'étude en Philosophie contemporaine « Dialogues en philosophie contemporaine » Philmaster ENS/EHESS organisées par Coline Ferrarato, David Kretz et Lucile Marion , le 18 avril 2017.
Philosophie politique par Eskill Elling et Jake Hamburger.
Eskill Elling : "L’importance de la Critique de la faculté de juger dans les travaux du Centre de recherches philosophiques sur le politique"
Trois des auteurs français qui ont le plus longuement traité de l’esthétique de Kant depuis les années 1980, Jean-François Lyotard, Luc Ferry et Jacques Rancière, l’ont tous faut à partir des travaux du « Centre de recherches philosophiques sur le politique », ouvert à l’ENS en 1980. J’examinerai la manière dont la coïncidence de ces traitements, mais aussi leurs différences, suggèrent une manière de penser une dimension esthétique du politique aujourd’hui.
Jake Hamburger :"Néo-conservatisme contre néo-libéralisme : Libéralisme, conservatisme, et la fin des idéologies"
Dans les années 1950, le philosophe Raymond Aron à suggéré que le monde industrialisé avait vécu une "fin de l'âge idéologique." C'est-à-dire non pas que l'histoire était finie avec la victoire des alliés (comme le dirait Fukuyama), ou que les "grands récits" n'avaient plus de sens (comme le dirait Lyotard), mais que les "religions séculières" idéologiques ne jouaient plus de rôle déterminant dans la politique intérieure et mondiale. Cette thèse d'Aron marquait un effort de construire un libéralisme politique explicitement anti-idéologique, ce qui le distinguait du doctrinarisme des penseurs néo-libéraux. Mais ce même libéralisme, chez des Américains tels que Irving Kristol, a inspiré aussi un néo-conservatisme vigoureusement polémique.
Voir aussi
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Cursus :
Eskill Elling est professeur au département de philosophie de l'Université Northwestern USA.
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Dernière mise à jour : 17/11/2017