Conférence dans le cadre du colloque « Modernités africaines. Conversations, circulations, décentrements », un événement dans le cadre du programme Humanités Globales de l'ENS-PSL et de la Conférence Olivier Legrain Sciences et société 2022.
Panel 9 : S’assembler, protester, se révolter : registres de la mobilisation en Afrique
Table ronde animée par Johanna Siméant-Germanos (politiste, ENS-PSL), avec Choukri Hmed (sociologue, Université Paris Dauphine-PSL), Vincent Bonnecase (historien, Institut des Mondes Africains) et Emmanuelle Bouilly (politiste, Science Po Bordeaux).
« Révolutions arabes », « transitions démocratiques », émeutes, associations, mouvements sociaux et manifestations…. Le nuancier des formes de mobilisation sur le continent africain est particulièrement riche. Mais le regard porté sur les mobilisations n’échappe ni aux clichés (La rue est-elle forcément éruptive ? La société civile appelée de ses vœux par les bailleurs de fonds est-elle aussi issue de la base ? Se mobiliser, cela signifie-il forcément protester ?) ni à la tentation de distinguer « bons » et « mauvais » mouvements au risque de négliger l’ancrage social réel des mobilisations. Ce panel invite donc à dresser un état des lieux des avancées de la recherche sur les multiples registres du politique en mouvement sur le continent.
Voir aussi
Cursus :
Vincent Bonnecase est chercheur au CNRS en science politique et membre de l’Institut des Mondes africains à Paris. Après avoir travaillé sur l’histoire de la mesure de la pauvreté en Afrique depuis la période coloniale, il s’interroge désormais sur les manières contemporaines d’exprimer sa colère dans les quartiers populaires de villes sahéliennes.
Il a notamment écrit La pauvreté au Sahel. Du savoir colonial à la mesure internationale (Karthala, 2011)
Chargé de recherche CNRS, section 40 - HDR
Membre de l’IMAF Aubervilliers
Disciplines : Science politique, histoire
Cursus :
Emmanuelle Bouilly est maîtresse de conférences en science politique à Sciences Po Bordeaux.
Ses recherches portent sur les mobilisations collectives des femmes en Afrique de l'Ouest, le genre et et la participation politique en Afrique, l'aide au développement, ainsi que sur les femmes députées au Sénégal.
Cliquer ICI pour fermer
Cursus :
Choukri Hmed est maître de conférences en science politique à l'Université Paris Dauphine et chercheur à l’Institut de recherche interdisciplinaire en sciences sociales (Irisso, UMR 7170, CNRS, Université Paris Dauphine).
Il est l’auteur d’une thèse intitulée Loger les étrangers « isolés » en France. Socio-histoire d’une institution d’État : la Sonacotra (1956-2006), Paris, Université Paris 1, 2006. Ses publications traitent de l’encadrement des étrangers par le logement social et de l’action collective des « immigrés ».
Cliquer ICI pour fermer
Cursus :
Johanna Siméant-Germanos est professeure de science politique et directrice du département de sciences sociales de l'ENS-PSL.
Diplômée de l’IEP d’Aix-en-Provence (1990), Johanna Siméant-Germanos est docteure en science politique de l'IEP de Paris (1995) et agrégée de science politique (1997).
Après avoir été en poste aux universités de Versailles Saint-Quentin, La Rochelle, Lille II et l'Université Paris I Panthéon Sorbonne (CESSP), elle est actuellement professeure de science politique au département de sciences sociales de l’École normale supérieure. Elle a été responsable du GDR CNRS « Crises extrêmes » (2003-2009) et membre (junior) de l’Institut universitaire de France de 2007 à 2012.
Co-directrice de la revue Genèses, anciennement membre de la Revue française de science politique, spécialisée en sociologie politique, ses principaux thèmes de recherche portent sur les mobilisations, l’engagement, l’action humanitaire et l’internationalisation du militantisme, notamment dans le cadre de travaux consacrés aux extraversions militantes en Afrique, et aux pratiques protestataires au Mali.
Cliquer ICI pour fermerDernière mise à jour : 01/07/2022