« Sur la représentation des migrants dans le roman »
Partie 2 : L’ART ET L’HOSPITALITÉ : LE POUVOIR DES REPRÉSENTATIONS
Marie Darrieussecq, écrivaine, engagée dans MigrEns, programme d’enseignement et de suivi de jeunes migrants, évoque son roman La Mer à l’envers (POL, 2019) et la difficulté de trouver une forme artistique pour parler des réfugiés, mais aussi des personnes qui les accueillent.
À propos
Les journées d'études Migrations :
Faire hospitalité - Construire l'avenir se sont tenues à l'École normale
supérieure les 17 et 18 juin 2024. L’hospitalité est une valeur
ancienne et pour tout dire anthropologique. Il n’est donc pas très
étonnant que nombreux soient ceux qui s’intéressent à une notion
juridique, pratique, sociale, artistique et politique qui se situe au
centre des préoccupations contemporaines.
Du « Wir schaffen das! » («
Nous y arriverons ») prononcé par Angela Merkel en 2015 quand elle
décida l’ouverture des frontières à des dizaines de milliers de réfugiés
sur la route des Balkans, aux replis des sociétés sur elles-mêmes,
l’enjeu est immense.
La notion mérite d’être interrogée à partir de
ses contenus historiques, juridiques, sociaux et pratiques pour
comprendre, à partir d’un projet emblématique, celui du NAVIRE AVENIR,
conçu à l’origine par un collectif artistique, comment l’art peut
permettre de faire, ou de refaire, société.
Voir aussi
Cursus :
Marie Darrieussecq est née le 3 janvier 1969 à Bayonne en Pyrénées Atlantiques, elle est l’un des écrivains les plus prodigues de sa génération. Fille d’une mère professeur de français et d’un père technicien, elle combinera les spécialités pour devenir une grande technicienne de la rédaction.Bachelière en Lettres en 1986, elle étudiera en classes préparatoires littéraires, hypokhâgne et en khâgne au lycée Michel-Montaigne de Bordeaux (1988-1989), puis en khâgne au lycée Louis le Grand de Paris (1989-1990), à l’École normale supérieure à Paris en 1990.
Elle est l'auteur d'une oeuvre littéraire dense, lauréate en 2013 du Prix Médicis pour Il faut beaucoup aimer les hommes. Accusée à plusieurs reprises de plagiat, elle répond par l'écriture de son premier et seul essai Rapport de police.
Auteure d'une thèse sur l'autofiction, elle puise ses influences littéraires chez Franz Kafka ou dans la littérature antique, commme Ovide dont elle a traduit les Tristes et les Pontiques.
Dernière mise à jour : 30/09/2024