« Conversation avec des artistes sur l'art contemporain et les thématiques migratoires »
Partie 2 : L’ART ET L’HOSPITALITÉ : LE POUVOIR DES REPRÉSENTATIONS
Thomas Hernandez et Marguerite Leroy, jeunes historiens d’art, conversent avec le photographe Mathieu Pernot autour de son ouvrage, l’Atlas en mouvement, tissé d’un dialogue avec les migrants ; et avec l’artiste Aliougne Diagne, qui saisit dans ses peintures le quotidien de pêcheurs sénégalais contraints de se transformer en passeurs.
À propos
Les journées d'études Migrations :
Faire hospitalité - Construire l'avenir se sont tenues à l'École normale
supérieure les 17 et 18 juin 2024. L’hospitalité est une valeur
ancienne et pour tout dire anthropologique. Il n’est donc pas très
étonnant que nombreux soient ceux qui s’intéressent à une notion
juridique, pratique, sociale, artistique et politique qui se situe au
centre des préoccupations contemporaines.
Du « Wir schaffen das! » («
Nous y arriverons ») prononcé par Angela Merkel en 2015 quand elle
décida l’ouverture des frontières à des dizaines de milliers de réfugiés
sur la route des Balkans, aux replis des sociétés sur elles-mêmes,
l’enjeu est immense.
La notion mérite d’être interrogée à partir de
ses contenus historiques, juridiques, sociaux et pratiques pour
comprendre, à partir d’un projet emblématique, celui du NAVIRE AVENIR,
conçu à l’origine par un collectif artistique, comment l’art peut
permettre de faire, ou de refaire, société.
Voir aussi
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Cursus :
Alioune Diagne est un artiste peintre sénégalo-français né en 1985 à Fatick. Il est le créateur du mouvement artistique du figuro-abstro. Il a étudié aux Beaux-Arts de Dakar. Le développement de son art est intimement lié à son parcours de vie. Mêlant souvenirs, double culture et éthique, ses oeuvres mélangent l'art figuratif et l'art abstrait.
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Cursus :
Mathieu Pernot a étudié à l'École normale supérieure de la photographie. Lors de ses études, il rencontre à Arles des familles tsiganes, dont les Gorgan, avec lesquels il ne cesse de travailler par la suite. Au cours des années 2000, il développe différentes séries consacrées à l’enfermement, l’urbanisme et la question migratoire. Son travail réalisé avec Philippe Artières sur les archives de l’hôpital psychiatrique du Bon Sauveur est récompensé par le prix Nadar en 2013. En 2014, il reçoit le prix Niépce, année où le Jeu de Paume lui consacre une exposition, "La Traversée", retraçant vingt ans de photographies. Son ouvrage “Atlas en mouvement” a paru en juin 2022 aux éditions Textuel, en coédition avec le Mucem.
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