« L'ex-voto océano-météorologique, expression d'une vulnérabilité spécifique ? »
Dans cette conférence du séminaire Perception du climat du CERES, Martine Tabeaud, géographe (Université Panthéon-Sorbonne), s'intéresse aux ex-voto marins et à leurs caractéristiques.
À propos du séminaire Perception du climat
Thématique 2024-2025 : Climats, océans et mers
Selon
l’Organisation météorologique mondial, la « météo » de l’été 2024 est
marquée par la fin du phénomène El Niño (réchauffement de la surface du
Pacifique intertropical) tandis que l’automne puis l’hiver 2024-25
devront leurs caractères à La Niña (refroidissement de la surface du
Pacifique intertropical). Comme l’atmosphère terrestre repose pour 71 %
sur des océans et des mers, cette omniprésence d’un plancher d’eau
multiplie les échanges qui régissent les climats, les saisons et le
temps au quotidien. Si ces interactions complexes ne sont modélisées que
depuis peu, les sociétés humaines ont depuis toujours identifié des
caractéristiques liées à la proximité des rivages. Les micro-climats
dits « insulaires », « maritimes », et « lacustres » tout comme les
régions aux climats dits « océaniques » ont été valorisés par ces
habitants, qui représentent aujourd’hui plus des deux tiers de la
population mondiale. Ces sociétés ont aussi affronté les violentes
contraintes venues de « la mer », dont témoignent les archives
portuaires et que les artistes ont sublimées, créant ainsi des cultures
spécifiques pluri-séculaires.
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Dernière mise à jour : 24/07/2025