«The Implications of the Cases from the International Courts in the Palestine-Israel conflict : a roundtable with experts »
Cycle « Droit international »
Intervenants : Susan Akram (Boston University), Ahmed Abofoul (Al-Haq Organization), Omar Kamel (Sciences Po) et Michael Lynk (Western University)
Le 26 janvier, la Cour internationale de justice (CIJ) a pris des mesures provisoires dans l'affaire opposant l'Afrique du Sud à Israël, qui est accusé d'avoir violé la convention sur le génocide à Gaza. De nombreux commentateurs ont déjà identifié cette affaire comme l'une des plus critiques jamais présentées devant la CIJ. Bien que la Cour n'ait pas appelé à un cessez-le-feu immédiat, elle a exigé qu'Israël prenne des mesures pour prévenir le génocide à Gaza, notamment en ordonnant l'arrêt des massacres de civils, en autorisant l'aide humanitaire et en demandant aux personnalités publiques qui incitent au génocide de rendre compte de leurs actes.
Quelle est la signification de ces mesures provisoires ? Comment pourraient-elles affecter l'offensive israélienne à Gaza ? Quelles sont les prochaines étapes que la communauté internationale pourrait franchir pour faire appliquer les mesures de la CIJ ?
À propos du Séminaire Palestine
Ce séminaire transdisciplinaire est soutenu par sept départements de l’ENS (les départements de Géographie, d’Histoire, de Philosophie, de sciences sociales, CERES, ECLA et d’Études cognitives) et ses séances reflètent la diversité des disciplines qui y sont enseignées. Il doit permettre de comprendre, cycle après cycle, la vie des Palestiniens et des Palestiniennes, en Palestine et en exil, dans le contexte politique passé et actuel. Par ailleurs, comme membres d’une communauté universitaire, il nous semble essentiel d’appréhender les réalités de l’enseignement supérieur en Palestine, de la vie des étudiants et étudiantes et des conditions d’exercice des enseignants-chercheurs.
Illustration : Rehaf Al Batniji, Gaza Fisherman, 2017 (don de la photographe)
Voir aussi
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Cursus :
Ahmed Abofoul est juriste et avocat des droits humains internationaux dansl’organisation Al-Haq, la plus vieille ressource humanitaire et de droits humains palestinienne.
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Cursus :
Susan Akram dirige la Clinique internationale des droits de l'homme de l'Université de droit, dans le cadre de laquelle elle supervise des étudiants engagés dans la défense des droits de l'homme au niveau national, international, régional et dans les forums des Nations unies.
Ses recherches et ses publications portent sur l'immigration, l'asile, les réfugiés, les migrations forcées et les questions relatives aux droits de l'homme et aux droits civils, avec un intérêt particulier pour le Moyen-Orient, le monde arabe et le monde musulman.
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Cursus :
Omar Kamel est doctorant à l'École de droit de Sciences Po. Il est également enseignant au Collège Universitaire de Sciences Po Paris, où il dispense des cours de droit international public et de conflits armés.
Sa thèse de doctorat, supervisée par le Professeur Jean d'Aspremont, évalue l'influence du discours médiatique sur le droit de la guerre, et l'issue des conflits armés au Moyen-Orient.
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Cursus :
Michael Lynk est professeur associé à la faculté de droit de l'université Western, à London, en Ontario.
Il a rejoint la faculté en 1999 et a enseigné le droit du travail, les droits de l'homme, le droit du handicap, le droit constitutionnel et le droit administratif. Il a été doyen associé de la faculté entre 2008 et 2011.
Il est Rapporteur spécial des Nations Unies sur la situation des droits de l'homme dans le territoire palestinien occupé depuis 1967.
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