Cette conférence a été prononcée lors du colloque consacré à Hannah Arendt, Les langues de l'exil.
Marc Crépon part du lieu symbolique et métonymique de l'exil, Ellis Island tel que Pérec et Bober l'ont décrit. Que nous apprend le statut perdurant des émigrants ? Comment fonctionne l'assimilation qui promet la réduction au même, rend si difficile l'intériorisation de la contrainte devant la violence des gages demandés aux émigrants. Quels troubles de l'identité frappent le déraciné qui intériorise la contrainte de coupure avec le passé? Pour cerner ces questions, Marc Crépon s 'appuie sur des extraits d'Arendt (Nous autres, réfugiés) mais aussi de Sebald (Les émigrants)
Catégories: Hannah Arendt. Les langues de l’exil
Mot-clés : Histoire, Etats-Unis, immigration, Exil, Ellis Island, Assimilation, Déraciné
Voir aussi
|
|
Institutions : Ecole normale supérieure-PSL
Cursus :
Marc Crépon est directeur de recherches au CNRS (Archives Husserl), il a dirigé le département de philosophie de l’École Normale Supérieure de 2011 à 2019 ; il est actuellement directeur du Master de philosophie de l’université Paris Sciences Lettres.
Il travaille en philosophie morale et politique, avec pour fil conducteur la question de la violence. Il a publié Ces temps-ci, la société à l’épreuve des affaires de mœurs, (Payot-Rivages, 2020); Le désir de résister, un esprit critique pour notre temps, (éd. Odile Jacob, 2021), L’héritage des langues, séminaire 2020-2021, (Fayard, 2022) ; Journal de Moldavie 1987-1988, Juillet 2022 (Verdier 2023) et Sept leçons sur la violence, (éd. Odile Jacob, 2024).
Plusieurs de ses livres sont traduits en anglais, en espagnol, en italien et en serbo-croate.
Dernière mise à jour : 09/05/2012
Tous droits réservés
@ 2011 ENS