Conférence donnée dans le cadre "Séminaire Genèse et autobiographie 2011-2012", organisé par l'ITEM.
Lorsqu’en 1939, Marina Tsvetaeva (1892-1941) figure importante de la poésie russe, revient en URSS, elle emporte avec elle ses archives, à l’exception de quelques rares écrits, dont le « cahier rouge ». Ce manuscrit inédit possède une histoire singulière notramment grâce aux circonstances de son aventure éditoriale.
Cette chronique de création nous donne accès à l’intimité de son écriture. Au jour le jour, nous suivons l’activité poétique de l’un des plus grands poètes de l’âge d’Argent, à un moment décisif de sa vie en France, de la fin de l’année 1932 au début de 1933.
L’étude génétique de ces œuvres mêlées de brouillons de lettres, à différents stades de leur élaboration, met en évidence les ressorts de ce langage unique, en particulier une poétique du mot comme vecteur d’un rythme impétueux et instrument de mesure du monde.
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Cursus :
Caroline Bérenger est post-doctorante dans l'équipe "Genèse et autobiographie" de l'Institut des textes et manuscrits anciens (ITEM)
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