Conférence donnée par Monique Sicard dans le cadre du séminaire "Genèse et autobiographie 2012-2013" organisé par l'Institut des textes et manuscrits modernes.
La photographie n’est pas absente, loin de là, des écrits autobiographiques et des études sur l’autobiographie. Souvent perçue certes comme profondément liée aux textes (littéraires ou non), elle est généralement reçue par les chercheurs-lecteurs comme une image. Une image, c’est-à-dire : un double souvent confondu avec le référent ;
- sans épaisseur,
- sans matérialité, sans passé.
Que se passe-t-il si la photographie est considérée d’une manière autonome (voir première par rapport au texte) et comme un objet conçu et fabriqué (soit un artefact) ? Que se passe-t-il si l’on réintroduit pleinement une génétique de la photographie ? On s’appuiera notamment sur les œuvres d’Emile Zola, Maxime Du Camp, Denis Roche, Bernard Plossu, Sophie Calle, Raymond Depardon.
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Cursus :
Ancienne élève de l'Ecole normale supérieure, Monique Sicard est aujourd'hui chargée de recherces CNRS et ITEM, et responsable du séminaire de recherche « Genèses photographiques » de l’ITEM - EHESS. Elle a bénéficié d'un parcours original liant sciences humaines, philosophie et sciences de la nature. Ses travaux de recherche et d'écriture concernent notamment le fait photographique, son importance et ses effets dans les sociétés modernes. A ce titre, ils s'efforcent de fournir et de clarifier les bases historiques et historiographiques de l'avènement de nos civilisations modernes de l'image.
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Dernière mise à jour : 09/06/2017