Table-ronde lors de la Semaine arabe du 6 au 14 avril 2018 à l'ENS, sur le thème « Passages ».
Témoignages de Hassan El Geretly, Hala Alabdalla et Hind Tahboub.
Qu'est-ce que transmettre son patrimoine artistique et culturel ? Comment ne pas céder à la pente antiquaire et fixiste et faire des héritages qu'on s'approprie des aliments pour la création ?
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Hala Alabdalla est réalisatrice et productrice originaire de Hama en Syrie. Après avoir participé de nombreuses années à la création d'autres cinéastes comme Omar Amiralay, elle passe à la réalisation avec Je suis celle qui porte les fleurs vers sa tombe (2006), Comme si nous attrapions un cobra (2012), et Farouk, un assiégé comme moi (2016). Elle anime également des ateliers auprès d'exilés syriens pour les accompagner, de l'écriture au montage, dans la création de leurs films.
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Hassan El Geretly est un metteur en scène égyptien, fondateur de la compagnie El Warsha Theater Troupe en 1987. Après avoir adapté des pièces de Dario Fo ou Harold Pinter, la compagnie travaille avec des joueurs d’ombres pour créer deux spectacles, Dayer Maydour puis Dayeren Dayer. Un tournant s’opère: El Warsha s'emploie dès lors à revivifier le considérable patrimoine populaire égyptien, de l'art du bâton (tahtib) à celui du conte en passant par la geste hilalienne.
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Hind Tahboub est chef cuisinière originaire de Hébron, en Palestine.
Nostalgique du foyer palestinien et du soleil de la Méditerranée, cette passionnée de l'art culinaire fonde bandora cuisine, une plateforme dédiée à la promotion de l'héritage culinaire palestinien, à travers un restaurant éphémère, la distribution de produits de terroir, et les cours de cuisine.
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