« Le changement de vision de François Jacob dans les années 1970 : de l’histoire de l’hérédité à l’historicité de l’évolution »
Par Alberto Vianelli (Département de sciences théoriques et appliquées, Universita degli studi dell'Insubria)
Beaucoup a été dit et écrit à partir de 2020 à propos du biologiste François Jacob et de son travail autour de l’histoire de l’hérédité qui a été l’objet du livre « La Logique du Vivant », sorti en France en 1970. Bien qu’il soit généralement reconnu que la notion centrale de « programme génétique » a été par la suite nuancée, voire rejetée, par Jacob lui-même, l’itinéraire menant à ce changement d’accent n’a pas attiré beaucoup d’attention, avec des exceptions notables. Co-protagoniste majeure de ce changement a été la thématique évolutive.
En s'appuyant largement sur des documents d’archives, et plus particulièrement sur les voyages de Jacob aux États-Unis à la fin des années 1960 et dans les années 1970, Alberto Vianelli souhaite reconstituer cet itinéraire complexe, retraçant « l’évolution d’un généticien » (pour rappeler le titre du livre de Conrad Waddington). Il suggèrera ainsi que le rôle des contacts avec les collègues américains, à partir de Gunther Stent, ne peut être surestimé, tant dans la conception de « La logique du vivant » que dans les développements intellectuels qui ont suivi.
Exposé donné dans le cadre du Séminaire Cavaillès (Histoire et Philosophie du vivant) organisé par la République des Savoirs.
Le
séminaire Cavaillès: perpétuant les orientations impulsées par
Jean-Jacques Kupiec lors de sa création, le séminaire Cavaillès se donne
pour objet l’histoire et la philosophie des sciences du vivant. Une
fois par mois un acteur des sciences expérimentales ou humaines est
invité à y présenter ses travaux et réflexions.
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Cursus :
Alberto Vianelli est biologiste moléculaire et historien des sciences.
Cliquer ICI pour fermerDernière mise à jour : 09/02/2024