Dans le cadre du programme Les intraduisibles des trois monothéismes, et du Centre international d’étude de la philosophie française contemporaine, et en liaison avec les séminaires et la table-ronde qui se sont tenus à Marseille en décembre 2017 lors du lancement de l’exposition « Après Babel, traduire » (Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée, commissariat Barbara Cassin), voici un atelier de travail pour explorer quelques termes-clefs choisis dans l’hébreu et l’araméen de la Torah, le grec et le latin de la Bible, l’arabe du Coran.
Réflexion sur la manière dont on désigne chaque livre en sa ou ses langues ; dont on nomme Dieu ; enfin, dont on fait le partage entre un dedans et un dehors. Cet angle d’attaque, les langues, s’impose d’autant plus que chacun des trois livres se pose, d’une manière ou d’une autre, comme « révélé » dans un lien organique avec une langue, et susceptible ou non de traduction.
Dans une société mondialisée où s’affrontent les fondamentalismes, l’une des tâches essentielles est de compliquer l’universel. Un bon moyen de compliquer l’universel est la lecture comparée des textes sacrés à partir des langues dans lesquelles ils sont écrits.
Voir aussi
|
Dernière mise à jour : 18/05/2017