Conférence donnée par Nicolas Georgieff lors du colloque: "santé mentale, société, cognition"
Organisateurs : Antoinette Prouteau, Florence Weber et Frédéric Worms
Avec
le soutien de la Chaire CNSA handicap psychique et décision pour autrui
(ENS-EHESP), la CNSA, l’UNAFAM, La DREES, la Maison des Sciences
Sociales du Handicap , le Centre Maurice Halbwachs, le CIRPHLES et le
Labex TRANSFERS.
L’essor des neurosciences sociales vient réactualiser le modèle de l’empathie, modèle au carrefour des neurosciences, de la psychanalyse, de la psychologie cognitive et, potentiellement, de la sociologie interactionniste. Dans ce cadre, Nicolas Georgieff revient sur l’évolution qu’a connue la Théorie de l’esprit et souligne la progressive prise en compte de l’intersubjectivité et des mécanismes relationnels dans les neurosciences cognitives où le concept de cognition sociale a pris corps. Ces transformations ont laissé place à une physiopathologie de l’empathie. Fort de ces avancées, Nicolas Georgieff discute de l’intérêt de ce courant de recherche pour la psychopathologie, pour une meilleure compréhension clinique de la schizophrénie et de l’autisme, de la nature des mécanismes de la représentation de soi et d’autrui. Cette intervention invite à un échange entre les neurosciences, la psychologie clinique et la psychothérapie, champs différents mais reliés car traitant du même objet.
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Cursus :
Nicolas Georgieff est professeur de psychiatrie à l'université Lyon 1, psychiatre et chef de service au Centre hospitalier du Vinatier. Il est membre de l'Institut des Sciences Cognitives de Lyon. Il a contribué à l'essor local de l'approche cognitive des psychoses et travaillé sur les points de convergence entre psychanalyse et sciences cognitives.
Cliquer ICI pour fermerDernière mise à jour : 12/02/2013