Conférence donnée lors du colloque: "santé mentale, société, cognition"
Organisateurs : Antoinette Prouteau, Florence Weber et Frédéric Worms
Avec le soutien de la Chaire CNSA handicap psychique et décision pour autrui (ENS-EHESP), la CNSA, l’UNAFAM, La DREES, la Maison des Sciences Sociales du Handicap , le Centre Maurice Halbwachs, le CIRPHLES et le Labex TRANSFERS
Alain Berthoz revient sur l’élaboration d’une théorie de l’empathie basée sur la distinction entre sympathie et empathie et sur le lien entre manipulation des référentiels spatiaux et empathie. Son hypothèse principale est que les interactions sociales exigent une manipulation des points de vue et des représentations dans l’espace. Alain Berthoz valorise ainsi la capacité de chacun à changer de point de vue et invite à passer d’une stratégie cognitive égocentrée à une stratégie allocentrée. Fort de ce modèle de l’empathie, il discute de son intérêt pour relire les symptômes de la schizophrénie et de l’autisme : il mène par exemple des expériences pour étudier la manipulation spatiale du point de vue chez les schizophrènes.
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Cursus :
Alain Berthoz est ingénieur, psychologue, neurophysiologiste. Il est professeur honoraire au Collège de France où il a dirigé le laboratoire CNRS-Collège de France de physiologie de la perception et de l’action.
Domaines de recherche : la physiologie des fonctions sensori-motrices, l’oculomotricité, le système vestibulaire, le contrôle de l’équilibre et la perception du mouvement.
Il est membre de l’Académie des sciences depuis 2003.
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